Le 15 avril 2020,

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C'est une période de chaos.

C'est une période des possibles.

Et aussi des impossibles.

 

Possible, car tout est ouvert, permis, en matière de réflexions prometteuses, d'espoirs porteurs, d'initiatives nouvelles, de coopération, d'entraide, de rassemblements musicaux aux fenêtres, de remaniement des modes de production, de consommation... d'ouvertures vers un Autre Monde.

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Des impossibles, car combien d'éléments mensongers, de propos décalés, de situations trompeuses, absurdes, de mensonges éhontés, de manipulations qui, plus elles sont grandes, grosses, grasses, semblent avoir des chances de passer, d'être entendues, tolérées, admises, supportées, digérées, puis oubliées...

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Aussi impossible cela puisse t-il paraître aux yeux de celles et ceux qui savent regarder, vraiment, ailleurs.

 

Regarder, écouter, chercher, comparer, réfléchir, analyser, entendre des faits, des éléments, des événements, autres que ceux relayés par la propagande médiatique à la botte du parti au pouvoir.

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D'ailleurs, d'autres bottes raisonnent, elles aussi, à des comportements aussi peu scrupuleux que miséreux : car le temps de la délation est revenu, et certains de nos con-patriotes se croient obligés de dénoncer qui ira arroser son potager à 3 km de chez lui, qui ira abreuver ses chevaux à plus d'un kilomètre... On préférerait, à n'en pas douter, entendre résonner le bruit des sabots et des carottes poussant en toute quiétude, que celui qui fait écho à des périodes si sombres et apparemment pas si lointaines que cela de notre histoire... de notre humanité.

 

Humain. Pauvre humain.

 

Perdu dans le flot des informations à en perdre la tête, à en perdre ta propre raison.

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La PEUR devient l'un de tes moteurs quotidiens.

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Peur du lendemain, peur de la fin de mois, peur de sortir, peur de parler, peur de partager et liker ouvertement les vérités émergées de la toile du net, tapis derrière ton écran pourtant... peur de t'informer, peur de découvrir des vérités qui dérangent ? Des manquements à tes croyances bien ancrées ? Peur que l'heure des remises en question n'ait sonnée? Peur de la répression, des retombées... peur de l'image que tu donneras de toi au monde, au public, aux voisins, à la famille, aux amis... aux espions du net... peur de sortir, peur de croiser l'Autre... peur d'attraper... la maladie, le virus ; et peur d'attraper des contraventions.

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Moi aussi, j'ai peur. Peur que tu ne vois rien, ne comprennes rien – n'agisses pas, te rendormes.

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La bêtise humaine est-elle contagieuse? S'attrape t-elle?

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Et le discernement ? La capacité analytique ? Où naissent-ils ? Dans quels humus, terreau fertile, puisent-ils de quoi faire grandir leur racines bienfaitrices?

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Tu as aussi peur d'être dénoncé si tu dépasses les limites autorisées. Et parfois pour cause !

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Et autorisées aujourd'hui, mais demain ?

 

Peur du lendemain, justement, peur de tout, et bientôt de tous.

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Peur de nous-mêmes?

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Car enfin, de quoi sommes-nous faits ? De quoi sommes-nous capables ?...

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Mais de tout, précisément. Nous sommes capables du pire, mais aussi du meilleur.

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Unis, groupés, solidaires - enfin -, qui sont les plus forts ?

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Unissant nos intelligences, nos soifs de voir se réaliser le changement, nos envies d'ailleurs, entrelaçant nos liens, nos connaissances et nos envies, nos intelligences et tissant un futur rêvé, organisé autrement, où le bon sens et le bien-être de tout et de tous deviennent le symbole d'une Humanité évoluée, qui pourrait nous arrêter?

 

Toutes ces énergies positives porteuses mises bout à bout, l'utopie de ce Monde meilleur dont on se vend chacun les uns aux autres les mérites, n'a t-il jamais été aussi proche de Nous ?

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Proche à le toucher du doigt. Proche à l'entendre respirer, au cœur de ces nouveaux silences si profonds et de cette nouvelle respiration que porte la Terre... comme un espoir.

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Comme un nouveau départ.

 

Quelle sera la première chose que nous ferons en sortant du confinement ?

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Comme les Chinois ? Un grand jeu de lumières portées par l'énergie nucléaire ?

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Quelle ère nouvelle nous reste t-il à fêter ?

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Quelles nouvelles consciences auront éclos et se seront épanouies au monde en ces temps incertains ?

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Bien sûr que la part de ce changement qui fera la différence est en chacun de nous ; une parcelle de renouveau, d'ambition - car il faut savoir à n'en pas douter regarder loin, et haut - une parcelle de cœur. D’altruisme et d'empathie au vivant, quel qu'il soit (tout comme au statique de nos montagnes d'ailleurs, de nos paysages).

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Une parcelle de respect, de reconnaissance et d'amour à celle qui nous porte.

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Nous supporte !!

 

A nous, aujourd'hui, de devenir les plus fervents et fidèles alliés de notre Terre, de notre humanité ; à nous de nous mettre, chacun comme ensemble, à tisser, autrement, les racines de Notre nouveau futur. A nous de faire vivre une ALLIANCE SACRÉE.

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Laurence Louisfert

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© Mosaïque - Jean-Pierre Coiffey 2020

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