Le 29 avril 2020,

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LA GUADELOUPE ET LE COVID-19

 

 

L’île Karukéra, baptisée “Guadeloupe” île d’émeraude, en 1493 par Christophe Colomb, est baignée par la mer des Caraïbes et l’océan atlantique. Malgré le Covid-19, elle se dresse fière et belle, toujours prête à résister aux turbulences quotidiennes de ces habitants.

 

Dans cette Guadeloupe, nous avons l’avantage d’être dans un environnement agréable, grâce au climat tropical ; des journées ensoleillées avec parfois de fortes pluies. Le confinement est donc supportable, pour une majeure partie des Guadeloupéens vivant en maison individuelle avec un espace vert. Le respect des consignes est assez suivi (gestes barrières et masques). Néanmoins, beaucoup d’interrogations, actuellement sont soulevées sur la situation économique et sociale exacte de l’île Guadeloupe ; notamment sur son autonomie alimentaire, sa dépendance, son éloignement de l’exécutif hexagonal, qui font apparaître les failles d’un territoire sous tutelle. L’histoire de cette région est plus que présente dans ce moment sensible.

 

Autre impact néfaste : l’activité économique est à l’arrêt, avec les entreprises, restaurants et lieux culturels fermés, comme partout. Le bilan du Covid-19 en Guadeloupe est de 149 contaminés et 11 décès.

 

Que penser de ce Covid-19, petit virus invisible à l’œil nu, qui fait trembler les grandes puissances et place tous les êtres humains au même niveau : la vie ou la mort? D’où vient-il ? D’une main humaine ou d’une sanction divine, ou tout simplement d’un nouveau cadrage de la nature ! ...

En effet, depuis sa venue, la nature reprend ses droits, l’eau est devenue limpide à plusieurs endroits, les animaux osent s’aventurer dans des lieux jusqu’ici interdits pour eux et les humains sont enfermés physiquement, mais aussi dans leurs têtes en réfléchissant comment revenir à la normale, comment retrouver notre économie, comment réussir la reprise, et surtout quand pourrions-nous vivre notre vie d’avant.

 

Est-ce possible ! L’humain le croit fortement, qu’il peut tout faire, et déjà les robots

même dans les rues, faisant obéir ceux qui osent défier les lois.

Cependant, si nous sommes placés à des positions et des environnements distincts sur la planète terre, cela a un sens. Chaque espace est doté de ce qui fait sa richesse, sa beauté, sa complexité, et est porteur de tout ce qui est salutaire à l’humanoïde vivant à cet endroit. Il faut tout simplement s’adapter, accepter et vivre l’essentiel en plénitude, la vraie vie. Mais, est-ce suffisant pour celui qui croit être le souverain du monde, qui veut tout posséder, en détruisant, en modifiant, en explorant toujours plus loin, en créant des paradis d’artifices brillants et clinquants au préjudice de l’ensemble.

 

Quoi penser du Covid-19 : deux chemins s’ouvrent à nous :

 Soit profiter de ce temps d’arrêt sur images pour analyser les choses fondamentales, revoir les incohérences mondiales, ainsi que notre posture personnelle. L'occasion est donnée pour chacun de réécrire son avenir, de prendre conscience de ce qu’est son existence et de ce qu’il souhaite vraiment réaliser dans sa vie.

 Soit continuer à sustenter la folie occidentale, poursuivre la croissance des nantis et activer l’appauvrissement des peuples autochtones de par le monde. Accélérer la création des post-humains et enfin vivre dans un royaume calfeutré, où l’égotisme est divin.

 

Quand on essaie de résoudre un problème avec celui qui l’a créé, on se retrouve avec deux problèmes.

 

Felly SEDECIAS

Présidente du MCC.

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© Mosaïque - Jean-Pierre Coiffey 2020

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