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Présentation du Projet 

Réaliser un journal mosaïque de témoignages sur nos expériences de vie en mode confinement

Mohamed Hassan_Pixabay

Photo Mohamed Hassan - Pixabay

Le 24 mars 2020, après les 8 premiers jours de confinement dans mon appartement de Montréal, j'adressais les premières invitations à des amis du Québec et de France et de quelques autres pays à partager leur témoignage. 

Je les invitais à élargir le cercle de cette future petite communauté virtuelle en privilégiant dans leurs relations des personnes vivant au Québec sans être québécoises ou vivant en France sans être françaises, des Québécoises et Québécois ou des Françaises et des Français ne vivant pas dans leur pays natal ou des personnes étrangères vivant dans leur pays natal ou non.


 

Bref, mon premier désir était de forcer le caractère cosmopolite du projet. Et le second était d’élargir autant que possible les classes d’âge, de ne pas faire, compte tenu de mon âge, un club de sexa, septua et octua… génaires , de vieux quoi ! 

 

Donner, recevoir et rendre (1)

 

J’aime les métissages, les brassages, l’ouverture des frontières. Si j’osais, j’écrirais l’abolition des frontières, mais il paraît que c’est utopique, comme si c’était une tare d’être utopiste, les utopies peuvent être créatrices.

 

Et on a tous besoin de rêver pour avoir l’énergie de changer, se changer et changer ce qui nous chagrine dans le monde tel qu’il est. Et il faut partager ses rêves et ses désirs pour avoir une chance de les voir se réaliser, au moins un tout petit peu…

 

Je désirais me déconfiner virtuellement, en maintenant le lien avec mes amis, en incitant des personnes de mes cercles de relations et au-delà à laisser des traces de leur vécu et de leurs réflexions et à permettre des échanges et des interrelations à partir de  témoignages écrits. 

Et mes désirs, grâce à vous tous qui avaient été de formidables relais, se sont réalisés au-delà de mes espérances. 

Je précisais que la liberté la plus totale était de mise quant aux écrits : que ce soient la longueur, le contenu, le genre ou le style, en vers et peu importait le nombre de pieds, en alexandrin, à cloche-pied, ou en prose… Que je n’allais pas imposer des contraintes littéraires à des personnes déjà contraintes au confinement – c’eût été un comble – de plus des volontaires, que je n’avais donc aucune attente si ce n’est le plaisir de la découverte. Et vous verrez que la diversité est au rendez-vous.

Un journal mosaïque 

Bon, les personnes qui ont bien suivi depuis le début n’ont pas manqué de remarquer qu’elles pensaient contribuer à la réalisation d’un Journal kaléidoscopique et elles se retrouvent dans un Journal mosaïque ! Y a -t-il eu tromperie sur la marchandise ? Non, rassurez-vous, c’est bien le même projet de Journal, seul son qualificatif a muté. Pourquoi ? Pour réaliser une vision kaléidoscopique, il faut une lumière extérieure qui entre dans le kaléidoscope… on va tout de même pas faire de ce coronavirus (2)  dont la dangerosité est maintenant avérée la source de nos lumières ! J’ai lu ensuite que l’adjectif kaléidoscopique était souvent utilisé pour décrire des troubles de la vision accompagnés de migraines redoutables. On ne se souhaite pas cela. Exit kaléidoscopique. Vive mosaïque ! Déjà, c’est un art ! Qui assemble diverses tesselles, des fragments en fait de pierres colorées, des émaux, du verre, des céramiques avec du mastic ou de l’enduit. Les tesselles, ce sont vos textes et s’il faut un liant, je serai celui-là...

En fait, la métaphore la plus adéquate aurait été celle de la molécule faite d’un assemblage d’atomes qui, par réaction chimique entre eux, transforment la molécule. En cours de chimie dite organique, j’étais fasciné par ces emboitages de boules de couleur figurant les atomes et des tubes pour les liaisons entre eux. Mais bon nommer ce journal d’atomique, ça fait peur! Et ce n’est pas vendeur ! Bien que je n’ai rien à vendre.

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Co-création et fonctionnement du blog

Étant un peu débordé par le succès de ma petite entreprise (à but non lucratif !), j’ai repoussé chaque jour la création de mon blog, jusqu’à ce que l’une d’entre vous me propose de le créer et de le configurer avec moi. Merci Lili qui a mis tout son talent d’artiste visuel, pour faire en sorte que nous seulement ce blog soit fonctionnel, mais qu’en plus il soit beau ! Lili, dont vous pouvez lire le texte dans la section Europe, tient un site que je vous invite à découvrir via le lien https://filsdeparks.com/

Tout de même vous dire les libertés que j’ai prises. Ainsi d’apporter des corrections orthographiques, mais sans toucher à la syntaxe car c’est un des traits constitutifs du style propre à chacune et chacun. Des erreurs et des coquilles peuvent aussi être de mon fait et je ne résiste pas à partager avec vous une belle erreur que Marie-Odile Laîné m’a signalée : alors que le titre de son texte est Divagation Terre-Mer, j’ai recopié Divagation : Terre-Mère. Un lapsus sans doute lié à mon grand intérêt pour les peuples autochtones qui sont très attachés, comme vous le savez, à la préservation de la Terre qu’ils considèrent comme leur Mère nourricière.

Les textes allant être lus par des personnes habitant en des lieux très dispersés de notre planète et appartenant à des cultures différentes, je me suis permis, pour faciliter la compréhension la plus large possible de mettre des notes de bas de page : des données sur le village ou la ville de résidence - je ne suis en effet pas certain que Saint-Denis-de-Méré soit connu des habitants de Takeo ou de ceux de Saint-Aimé-Du-Lac-Des-Iles et inversement !- , des explications sur des références historiques ou sur des actualités spécifiques à un pays donné ou sur des expressions populaires…


J’ai aussi indiqué les publications, les sites ou les blogs que certaines ou certains d’entre vous ont réalisés, avec leur accord bien entendu.

J’ai fait le choix de n’indiquer que le prénom des autrices mineures (ou auteures selon les pays) et de ne pas publier leur photo (pas de garcons mineurs).

Les textes reçus en anglais ou en espagnol sont publiés en anglais ou en espagnol et en français. Merci à Élisabeth et Catharine pour la traduction des poèmes en américain ou en anglais. 

Le blog est organisé en onglets : LE PROJET (ici) et la présentation du porteur de projet, la table des témoignages, l’onglet  ; EN DIRECT DE… qui renvoie sur une carte du monde avec votre localisation ; les autrices et auteurs sont ventilés par ordre alphabétique des prénoms en 4 continents – nous en avons fusionné 2 – soit AFRIQUE, AMÉRIQUE, ASIE-OCÉANIE et EUROPE et pour finir l’onglet CONTACT qui vous permet de m’adresser un message par mail. 

Vous pouvez donc accéder aux textes soit par l’onglet En direct de… soit par les onglets des continents. 

Le blog étant public, vous pouvez donc le faire connaître librement autour de vous, sur vos médias sociaux, etc. en communiquant le lien  jeanpierrecoiffey.wixsite.com/mosaique

Pour conclure 

Je fais le vœu que vous preniez autant de plaisir à lire tous ces textes que j’en ai pris moi-même à les découvrir. La symphonie des titres est, à elle seule, une invitation au voyage. 

Je vous souhaite de rester en bonne santé et de vivre au mieux cette période inattendue dans nos vies, inattendue et pleine d’incertitudes quant au présent et peut-être plus encore quant à l’avenir. Les incertitudes sont aussi des promesses de mutations, il en tiendra pour une part à nous tous qu’elles soient positives.

Avec toute ma reconnaissance et toute mon amitié.

Jean-Pierre Coiffey

Montréal – Québec, le 22 avril 2020 (Journée internationale de la Terre)

1   Référence au grand anthroplogue français, Marcel Mauss et à son Essai sur le don, ouvrage de 1923-1924. Donner, recevoir et rendre sont les trois moments constitutifs de toutes les relations sociales et de ce qui fait notre humanité.

2   «ce connard de virus», comme le nomme le papa nonagénaire d’une auteure de ce Journal… auteure qui précise que peut-être a t -il du mal à retenir le nom de ce virus !

© Mosaïque - Jean-Pierre Coiffey 2020

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